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Une vue multidimensionnelle de la spéciation : relier la micro et la macroévolution

du au  
Date limite de soumission des résumés :
Roscoff (Bretagne)
Résumé

La spéciation se situe à l’intersection de la microévolution, qui se concentre sur les variations au sein des espèces, et de la macroévolution, qui examine les taux de spéciation et les patrons d’extinction à des échelles plus larges. Cette division conceptuelle a conduit à des lacunes dans notre compréhension de la spéciation, un processus complexe nécessitant les contributions de différentes disciplines, notamment la génétique, l’écologie, la biologie du développement et la phylogénétique. Les recherches actuelles sont biaisées vers des organismes modèles spécifiques, aux traits facilement observables ou aux cycles de vie courts, ce qui fragmente davantage notre vision de la spéciation. De plus, il existe un contraste entre les données paléontologiques qui ont révélé des stases évolutives, et les changements rapides observés à l'échelle microévolutive. Pour aborder ces questions, une approche intégrative de la recherche sur la spéciation, couvrant un large éventail de taxons et favorisant la collaboration interdisciplinaire, est nécessaire. La conférence « Une vue multidimensionnelle de la spéciation : relier la micro et la macroévolution » vise à combler ces lacunes en abordant les sujets clés de la recherche sur la spéciation lors de quatre sessions :

  1. Diversification des espèces
  2. Biogéographie de la spéciation
  3. Hybridation
  4. Composantes de l’isolement reproductif

 

Affichage présidence

Président.e

, , , France
Tél :
Courriel : nick.barton@ist.ac.at

Vice-Président.e
Camille Roux
CNRS Evo-Eco-Paleo, Bâtiment SN2, 59650 Villeneuve-d'Ascq, France
Tél : +33630711902
Courriel : camille.roux@univ-lille.fr

Session I : Diversification des espèces
Session II : Biogéographie de la spéciation
Session III : Hybridation
Session IV : Composantes de l’isolement reproductif

(titres provisoires)

Stuart BAIRD (Académie tchèque des sciences, Brno, République Tchèque)
Barrières au flux de gènes et spéciation

Nick BARTON (Institut de Science et Technologie d’Autriche, Klosterneuburg, Autriche)
Que nous apprennent les zones hybrides sur la spéciation ? 

Nicolas BIERNE (Université de Montpellier, Montpellier, France)
Les génomes anthropogéniquement mélangés soutiennent une architecture polygénique des barrières d’espèces

Roger BUTLIN (Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni)
Le rôle des inversions chromosomiques dans la spéciation

Isobel EYRES (Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni)
Utiliser l'évolution expérimentale pour examiner l’évolution de l'isolement reproductif

Sophie KARRENBERG (Université d'Uppsala, Uppsala, Suède)
Les allèles aux effets dépendant de l’habitat limitent le flux de gènes

Jonna KULMUNI (Université d'Amsterdam, Amsterdam, Pays-Bas)
Coûts et avantages de l’hybridation pour le maintien de la biodiversité

Amaury LAMBERT (Collège de France, Paris, France)
Ouvrir la boîte des espèces : que disent les modèles microscopiques de spéciation sur la macroévolution ? 

Violaine LLAURENS (Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, France)
La divergence temporelle comme moteur de spéciation sympatrique

Konrad LOHSE (Université d’Édimbourg, Édimbourg, Royaume-Uni)
Qu’est-ce qui limite les analyses génomiques des barrières au flux de gènes ? 

Daniel MATUTE (Université de Caroline du Nord, Chapel Hill, États-Unis)
Fréquence d'introgression pour différents taxons

Joana MEIER (Institut Wellcome Sanger, Hinxton, Royaume-Uni)
Comment l'hybridation entre lignées divergentes peut accélérer la spéciation

Claire MÉROT (Université de Rennes, Rennes, France)
Variations structurales et évolution de la diversité

Hélène MORLON (École Normale Supérieure, Paris, France)
Vers des modèles basés sur des processus pour relier les recherches micro et macroévolutive sur la spéciation

Craig MORITZ (Université nationale australienne, Canberra, Australie)
Spéciation avec ou sans divergence écologique

Leonie MOYLE (Université d'Indiana, Bloomington, États-Unis)
Les barrières PMPZ sont et ne sont pas semblables chez les plantes et les animaux (spéculations à partir de deux systèmes de cas) 

Ludovic ORLANDO (Université de Toulouse, Toulouse, France)
Que nous apprennent les génomes anciens sur les hybrides et leur rôle dans la domestication animale ? 

Catherine PEICHEL (Université de Berne, Berne, Suisse)
Génétique de la spéciation chez les épinoches

Daven PRESGRAVES (Université de Rochester, Rochester, États-Unis)
Conflit génétique, épistasie complexe et stérilité hybride

Dan RABOSKY (Université du Michigan, Ann Arbor, États-Unis)
La démographie de la spéciation et ses implications pour la dynamique macroévolutive

Camille ROUX (Université de Lille, Villeneuve d’Ascq, France)
Dynamique de la spéciation chez les plantes et animaux

Sonal SINGHAL (Université d’État de Californie, Carson, États-Unis)
Une approche orientée processus pour l'isolement reproductif

Andrea SWEIGART (Université de Géorgie, Athènes, États-Unis)
La divergence dans l'empreinte génomique explique-t-elle l'évolution de la non-viabilité des graines hybrides ? 

Maud TENAILLON (Université Paris-Saclay, Gif-sur-Yvette, France)
La domestication comme étape vers l’isolement reproductif

John WELCH (Université de Cambridge, Cambridge, Royaume-Uni)
Fitness hybride et spéciation

 

Pour les doctorant.e.s
: 550 euros
Pour les autres participant.e.s
: 770 euros
Dates de la conférence :
-
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